05/08/21
Le dernier rapport du GIEC confirme que l'influence humaine a réchauffé le climat à un rythme sans précédent depuis 2000 ans
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août 2021 le premier volet de son sixième rapport d’évaluation (Assessment Report 6) "Changements climatiques : les éléments scientifiques". Ce rapport, dont la rédaction a débuté en 2017-2018, rassemble les connaissances scientifiques les plus récentes et les plus complètes du système climatique et des changements climatiques à ce jour. Le précédent rapport de ce type datait de 2013-2014. Le rapport, élaboré par 234 scientifiques de 66 pays, souligne que l'influence humaine a réchauffé le climat à un rythme sans précédent depuis au moins 2000 ans.
Résumé des conclusions de ce rapport :
L’influence humaine sur le système climatique est scientifiquement établie : elle se manifeste par un changement rapide et à grande échelle de différentes composantes du système climatique (atmosphère, océans, cryosphère et biosphère), qui modifient notamment sur les phénomènes climatiques extrêmes.
L'ampleur des changements récents dans l'ensemble du système climatique et l'état actuel de nombreux aspects du système climatique sont sans précédent depuis plusieurs siècles à plusieurs millénaires.
Toutes les régions du monde subissent déjà les effets du changement climatique.
De nombreuses conséquences du changement climatique en cours sont irréversibles à des échelles de temps séculaires, voire millénaires, en particulier en ce qui concerne les océans, les calottes glaciaires et le niveau de la mer.
Le réchauffement se renforcera d’ici 2050 d’après tous les scénarios pris en considération. Le réchauffement planétaire dépassera 1,5 °C, voire 2 °C, au cours du 21e siècle, à moins que des réductions importantes des émissions de CO₂ et d'autres gaz à effet de serre n’interviennent au cours des prochaines décennies.
L'humanité va assister à un accroissement de nombreux changements dans le système climatique, dont notamment l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur, des fortes précipitations, des sécheresses, ainsi que la réduction de la banquise arctique, de la couverture neigeuse et du pergélisol.